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A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 1-9 ALL

  

Tous Ensemble

Comme tous les gônes avec passion Tu vis tu suis tes impulsions La vie t'appelle il faut répondre Et vivre pour elle chaque seconde Ton insolence et ton insouciance C'est ta force ta vie c'est ta chance Mais Prend garde à toi et à tous tes amis N'oubliez pas qu'il faut être unis La richesse elle est bien insolente Et on t'accuse d'être violent Les limousines noires circulent dans ta ville Et toi tu as la rage au coeur quand tu défiles Le chomage est là pour nous diviser Et certains savent bien en profiter La jeunesse à genoux et désabusée Il faudra bien un jour te rassembler Tous ensemble il faut s'unir Tous ensemble pour réussir Tous ensemble il faut y croire Tous ensemble et vivre d'espoir

Street Gones

Ils marchent sous la pluie sur les pavés mouillés Car ce soir ils n'ont pas envie de rentrer Ils marchent droit devant sans se retourner Sur un rythme militaire car ce soir ils sont fiers Ils ont l'air féroce souvent ils vous font peur Mais ce ne sont que des gosses des hommes qui ont un coeur Au delà de la misère on demande le respect Car on est fils et fiers de la classe ouvrière Mais comme tous les soirs ils feront la fête Pour chasser leur cafard et se libérer la tête Oublier pour un soir son travail ses histoires Ne plus penser qu'à elle car la nuit la vie est belle

Réalité

Eh oh tu es chômeur Mais tu as aussi dans le coeur Un scarabé symbole de ta force Symbole de ta vie pour vivre encore plus fort Scarabé d'or pour vivre encore plus vite Car vivre encore plus vite c'est vivre encore plus fort Eh oh tu es ouvrier Et tu as bien raison aussi de rappeler Que tu possèdes des droits tu as lutté pour ça Et que nul ne pourra te les arracher Toi qui es ouvrier tu as raison de rappeler Que tu possèdes des droits tu as lutté pour ça Et oh parti de la jeunesse Parti de la vie parti de l'esprit Parti de la force et de la tendresse Parti de la rage et qui lutte sans cesse Parti de la jeunesse parti de la vie Parti de la vie et parti de l'esprit

Sous la pluie - Rude Boy

Tu marches dans ton quartier Car tu n'as rien a faire Rude Boy Il n'y a pas beaucoup de travail Pour les classes populaires Rude Boy Alors tu flanes toute la journée En cherchant tes repères En espérant te prouver Que tu es libre comme l'air Alors tu flanes toute la journée En cherchant tes repères En espérant trouver Celle que tu vas aimer Tu marches encore sous la pluie Rude Boy Tu marches sous la pluie Tu croises tes voisins Installes sur les pentes Rude Boy Ils t'invitent à prendre le thé Parfumé à la menthe Rude Boy Et on parle toute la journée On évoque nos problèmes Chômage ou mal logé Ce sont souvent les mêmes Et on parle toute la journée On évoque nos problèmes Mariage métissé Decrié par la haine Tu marches encore sous la pluie Rude Boy Tu marches sous la pluie Tu descends les traboules Et traverse le brouillard Rude Boy Le fleuve et les filles qui coulent Qui travaillent tard le soir Rude Girl Et tu croises des regards Qui cherchent à se souvenir Nostalgie sans espoir Qui rêvaient de partir Et tu croises des regards Qui cherchent à se souvenir Oublions le passé Et construisons l'avenir

Quel Avenir ?

Ton avenir est droit devant toi Et pourtant tu n'y crois pas Qu'est-ce qu'on peut faire à 20 ans Sans idéal et sans argent On peut sortir et faire la fête On peut vivre sans se prendre la tête On peut croire que tout sera facile La réalite est moins docile Ton avenir est droit devant toi Mais quelles libertés tu as ? Toute la semaine d'aller bosser Pour une misère ou bien pointer Alors vas y montre que tu es là Pas question de baisser les bras Ton avenir est encore à construire Pour le meilleur ou pour le pire Qu'est-ce qu'on peut faire à 20 ans Sans idéal et sans argent Un soir on peut tout casser Et le lendemain rien regretter Quel avenir pour la Jeunesse Quel avenir pour elle demain C'est la notre c'est la plus belle Et demain on verra bien / nous appartient

Nouvelles Frontières

Vive la vie et compte sur nous Pour partir n'importe où Pour partir n'importe où On ira jusqu'au bout On passera toutes les frontières On cassera toutes les barrières On ira et tu verras Tu pourras compter sur moi On ira jusqu'au Mexique Voir si les dieux Aztèques Sont aussi comme en Afrique Avec des pouvoirs magiques On ira jusque là-bas Là où le soleil se lève Là-bas où commencent nos rêves D'aventures et de merveilles Car même là-bas on ira Tout là-bas on ira Jusque là-bas on ira avec toi

En Avant

On marche on court sur les pavés On gueule on chante les poings levés Juste confiance en nous ce soir Alors rejoins nous et garde espoir En avant Partisans droit devant Allez en avant il faut y aller Qu'est ce que t'attends il faut se bouger Que fera ma génération ? Fera t elle la révolution ? Est ce qu'elle rentrera dans l'histoire Sans illusions sans faux espoirs Pas question de se laisser faire Je suis Partisans et prolétaire

Génération Inutile

Une génération maudite Qui n'a plus d'idéal Qui ne vit plus, qui ne se bat plus Pour changer son destin Le chômage et la misère Ne sont pas des fatalités Mais il y en a qui les préfèrent A la solidarité Perdre chaque jour ses illusions Ne plus rien vivre avec passion C'est avoir sa tête en prison C'est comme si on touchait le fond A toi jeunesse des banlieues Tes révoltes ne sont pas un jeu C'est pour montrer que tu existes Que tu es fière et que tu résistes

1000 Couleurs

Même si ta peau est différente Entre nous c'est la confiance Blanc Noir Jaune ou basané Entre nous c'est l'amitié On veut plus de démagos Qui crient à l'insécurité Qui pour une couleur de peau Voudraient tous nous diviser Alors descendons dans la rue Proclamons la Fraternité Exigeons l'Internationalisme ! Comme banière du monde entier ! Oh ta couleur Porte la haut dans ton coeur

Graine de violence

Toute la journee à rien faire sauf vider quelques bières La réalité n'a aucun sens je n'ai plus de repères Violence dans tes yeux et envie d'en finir A force de toujours attendre et de ne rien voir venir Cette société te dégoute mais comment en sortir Dans ton coeur de la rage et le chômage comme avenir A 4 sur le trottoir sous les lumières de la ville La nuit pour tuer le temps c'est beaucoup plus facile Les vitrines éclairées et le luxe qui brille Deux trois coups de docs et le verre éclate en mille Les sirènes retentissent et c'est l'adrénaline On détale à toutes jambes on se sent libre Vivre sans espoir et la violence pour le dire L'école à tes yeux n'est plus un avenir De l'argent t'en a pas du travail jamais eu C'est pas que t'aimerais ça mais il faut bien vivre L'ennui de toute une journée passée à rien faire Dans l'alcool un peu de liberté mais pas ce que l'on espère Graine de violence quand on a rien à perdre Graine de violence à 14 ans, 16 ans, 20 ans / adolescent

Sur La Planète Marx - utopic kafé

Comme à la fin de chaque semaine Rendez rendez-vous sur la Planète Marx On ne cherche pas à avoir de sauveur suprème Ni césar ni tribun on ne compte que sur nous même On ne parlera pas de politique ce soir Certains danseront et d'autres vont boire Il y aura des filles comme à chaque fois Si belle qu'il sera impossible d'émettre un choix On ne fera pas de révolution ce soir Car on ne change pas un monde au fond d'un bar Ce soir on parlera de tout on parlera de rien Mais on sera entre nous ça c'est certain

Onul & Casque Blues

Dans les tours d'argent aux 1000 miroirs Ils voudraient encore leur faire croire Qu'avec de bonnes résolutions Ils feront taire le son de tous les canons Il est 20H l'horreur médiatisée Des enfants des larmes du sang c'est à la télé L'opinion publique n'est même plus touché On s'habitue à tout quand on est bien installé Donnez un chèque c'est pour l'humanitaire On s'occupe de tout vous serez fiers de nous Pendant ce temps là le son du canon qui gronde Et les villes qui tombent sous un orage de bombes Les villes tombent au fur et à mesure Et à coup de flingues le nationalisme épure On tue son frère on tue son voisin On part comme soldat et on revient assassin Est-ce que les hommes sont là sur terre Pour être si fiers de se faire la guerre

Cour des Voraces

Salut salut salut Ça fait longtemps tu vas bien ? Moi je termine mes huit heures Alors je vais m'en jeter un Sur la colline qui travaille Qui est sans foi ni loi Sur la colline crois moi Ce soir on sera les rois On remontera les escaliers Comme une infanterie sauvage Surtout si c'est pour arriver A bout de souffle dans les bras De Jean Seberg poursuivies Par le KGB et la CIA Habillé en Sta press C'est sur on lui plaira Allez ce soir encore une fois Rendez-vous chez les canuts Allez ce soir encore une fois En avant c'est tout droit Course poursuite dans les traboules Avec les gamins du quartier Si un jour t'as un problème Y a pas mieux pour s'échapper Y a pas mieux pour se faire braquer Y a pas mieux aussi pour s'aimer Rue des voraces sur les pavés La nuit ne fait que commencer Il parait qu'à Paris Sur la butte de Montmartre Il n'y a plus que des touristes Et des marchands de souvenirs Ici les marchands de bonheurs Avec leurs frères spéculateurs Passent de mauvais quart d'heures A cause des apaches de squatters

Dignité

Cette société est à l'envers Où est l'endroit ? Plus de justice mais la misère Où sont nos droits ? Liberté et dignité Ye ye ye ye Mais quand la machine se dérègle parfois La Liberté reprend ses droits Je suis fier de me battre pour ma dignité Avance par là et obéit Telle est la loi Police partout contrôle d'identité Ye ye ye ye Jeunesse perdue devient rebelle A-t-on le choix ? La nuit et en silence Ils crèvent dans le froid Est ce la dignité que tout homme Peut espérer ? Droits aux logements Et droits devant en avant

Réveille toi !

Tôt le matin tu te lèves endormi, il fait encore nuit Douche glacée et café sucré, elle dort encore Vite habillé un dernier regard, elle semble rêver Une impression qui te serre le coeur, un regret Ding dong ding dong Il faut se lever Aller travailler Je préfèrerais être là Encore un peu plus dans tes bras Pas à pas sous les lumières de la ville, mécanique Tu montes dans le bus tel un zombi, autour de toi Des gens assis que tu ne vois pas, la tête ailleurs Dans les bras de ta copine au lit, embrasse la Devant les grilles le brouillard se lève, on voit l'usine Qui avale la marée humaine, prends le tract La sirène retentit en rythme les machines, un regard complice D'un vieux qui lève son poing recouvert de cambouis, tu fais comme lui

Assez ! Assez !

Il y a des jours on se sent damnés Il parait que nous ne sommes pas bien nés Chaque jour qui passe / Chacun à sa place Les media controlés / pas question d'effrayer La bourse et les patrons / au nom de la spéculation Le bon droit des marchés / pour nous c'est de crever Assez assez De cette société qui n'offre que Le chômage et la précarité La pression monte entendez vous gronder Il y a des jours on se sent damnés Il parait que nous ne sommes pas bien nés Chômeurs aux assedics / et guerre économique Adopter le profil bas / pour la tête de l'emploi Je préfère encore crever / que de vivre résigné La tête dans les épaules / de peur de vouloir changer Il y a des jours on se sent damnés Il parait que nous ne sommes pas bien nés Licenciements en masse / et classe contre classe A force de prendre des coups / on sera prêt à tout Il y a des jours / on pourait tout casser A force d'entendre dire / que rien ne peut changer

Tu danses ! - Twist sur les pavés !

Au milieu de la foule - Tu danses Sur les coups de tambour - Tu danses Dans la marée humaine - Tu danses Le cortège qui t'emmene - Tu danses C'est ta façon à toi de dire C'que t'as sur l'coeur de meilleur Tes espoirs tes rêves tes peurs Et aussi combattre le pire Aux pieds des couleurs des drapeaux - Tu danses Derrière les bannières - Tu danses Là où les poings se serrent - Tu danses Même avec les SO - Tu danses Cote à cote solidaire Avec tes frères de misère Avec l'ex classe ouvrière Pour refuser la galère Allez danse ! Parfois ca dégènere quand - Tu danses C'est en jetant des pierres que - Tu danses En masquant ton visage - Tu danses Tu laisses parler ta rage et - Tu danses Peut être comma ça ils t'entendront La télé, les ministres, les patrons Même si t'as pas trop d'illusions Tu cries tu chantes à l'unisson Allez danse ! Tu danses même dans les flammes Tu y mets toute ton âme Tu n'aimes pas la violence Mais c'est comme ça qu'ça se danse

Oublier c'est trahir

Assis sur la jetée Perdu dans l'eau bleutée Face au soleil Tu vois pas le temps passer Ta tête est pleine de rêve De travellings colorés Et de causes perdues Que toi seul peut sauver Sur ton épaule nue y'a un dragon tatoué Qui montre à tout le monde que tu t'es rebelle Ta facon de t'habiller c'est ta fidelité A un rêve d'enfance de solidarité Tu veux fuir la grisaille D'une vie trop bien rêglée Tu confonds les images Et la réalité Dans des livres d'histoire T'as piqué des romances Des pauses et des regards D'hommes qui tentaient la chance Tu danses dans ta chambre sur des disques reggae Dans la fumée du chanvre sur des basses saccadées Sur ton mur y'a écrit justice et liberté Et puis dans ton coeur toujours fraternité T'es toujours sur tes gardes C'est vrai que souvent ça barde Partout sur ton passage Tu fous l'feu par mégarde Tu vois des fafs partout Pour toi l'histoire recommence Et tu vois rouge Dès qu'y a des bleu blanc rouge T'es jeune et rebelle Tu recherches la transe Tu veux que qu'ta vie sois belle T'es toujours dans la danse Et tu veux pas vieillir Car vieillir c'est changer Changer c'est oublier Oublier c'est trahir

Rêves d'enfance

Tu marches en silence La tête plein de souvenirs A chaque coin de rue J'entends des cris et des rires Les échos d'un temps Gravé dans ma mémoire Mais déjà il y a des noms Et des visages qui S'effacent On n'a pas pris Tous le même chemin Y'a eu des coups de gueules Parfois des coups de poing Beaucoup de promesses Balancées pour rien Pourquoi faut-il Que les amitiés Passent On avait cru qu'on Défierait le temps Que notre rage Balaierait les différences Y'a rien de plus beau Que les serments de l'enfance Mais il nous faut voir La réalité En face Le temps use Ce qui semblait tenace Le quotidien tue Tout sur son passage Et combien de temps Avant que de guerre lasse Ne meurent aussi Les solidarités De classe

Rien à perdre

Sous nos rêves la réalité Jusqu'à notre mort je veux rêver Dossier classé à la lettre R Je ne lacherai pas l'affaire A quoi penses-tu, es-tu condamné Sous la grisaille, j'ai le poing levé Une musique résonne dans ta tête Les basses klaxonnent comme une tempête Je veux y croire On a rien à perdre Encore une fois Une vie comme on en rêve Nous ne sommes pas des machines à vivre Dopées aux hamburgers mécaniques Me commander n'a pas de prix Combien pour le camarade P38 Puisque la liberté est encore loin Je résisterai comme un indien Irais-tu vers un compromis ? Soit c'est la bourse soit c'est la vie Peut-on encore rêver Tout est permis je me le suis juré Une vie sans tabous et sans chaînes aux pieds A quoi bon vivre sans liberté Je veux être un loup au milieu des chiens Il faut savoir mordre quand on est rien Combien d'espoirs d'espoirs déçus Dans ma révolte j'ai toujours cru Dans ce brouillard je veux rêver Sur ces pavés je veux danser Chez les riches je veux une tempête Voir mes amis et faire la fête Laisse-moi enfin respirer Vivre à 100 à l'heure et enfin crever Hier j'ai rêvé qu'on partait Sur cette île dont tu me parlais.

Sono Mondiale

Ma patrie crois-moi c'est le plus beau des pays Mais tu ne la trouveras pas dans une encyclopédie Elle bat dans mon coeur sur un beat rock-steady Sur un reggae rocker à la tombée de la nuit C'est une capoeira à Bahia au Brésil Une guérilla de cuivres en Amérique Latine Elle ressemble à Cuba aussi fière aussi jolie A la Jamaica pour sa fièvre et sa folie Et nous on danse sur la sono mondiale Sur la scène internationale Nous on danse sur la sono mondiale Sur la piste de danse internationale De Kingston on s'envole vers le swingin'London Avec tous les rude boys pour envahir Brixton Le sound-system tonne "que le système tombe!" Partout c'est Babylone même entre Rhône et Saône Je sais que tu es comme moi on est du même pays Que tu viennes de Madrid Chicago ou Paris Car dés la première note de cette mélodie En levant le poing dans la danse tu es parti Je sais que tu es comme moi on est du même pays Que tu viennes d'Alger, Mexico, Napoli Car au premier regard je sais qu'on s'est compris Quand sur l'Atlas mondial on a posé nos amplis

Emmène-moi

Porte-moi porte-moi loin de ce pays Incapable de rêves et figé dans le froid Porte-moi porte-moi au coeur de cette île Gravée à l'encre bleue sur mon avant-bras Tu sais je crois qu'ici ils ne veulent pas de moi Je ne suis qu'un numéro, sur une trop grande file Les machines nous remplacent ils vident les usines Les yeux fixés à des chiffres que je ne comprends pas Emmène-moi loin de ce pays Emmène moi loin mélodie Tout autour de nous se lèvent des légions noires Armées de bûchers d'interdits d'autodafés La rage au visage la parole infectée Par le sang de l'histoire qu'ils veulent ressusciter Le ciel se fait plus lourd encore que du plomb Sur les murs de la ville s'affichent les vieux démons Les regards sur la peau sont comme des lames Des lames de rasoir Chacun s'épie chacun se plie Les haines accumulées sur les bouts de palier La peur et la crasse du plus profond remontent Et inondent le monde

Radio Rebelle

Bien sûr ça fait longtemps Que le soleil est couché Quand on sort toi et moi Se mêler aux passants 8h de notre vie c'est ce qu'on nous a volé mais il nous en reste encore On va pas les laisser filer La ville nous appartient La rue nous tend les bras Ce soir on fera comme si La nuit ne finissait pas Et jusqu'à ce que la terre tremble Que le monde s'écroule On danse ensemble sur la fréquence De Radio Rebelle! Rien n'est jamais pareil Tu sais dans l'obscurité Tout se confond et tout se mêle On peut se laisser aller On s'invente un futur On oublie le passé Cette fois encore on en est sûr Pour nous tout va changer Tous ces mensonges et tous ces rêves Tu les connais tout comme moi Tous ces mensonges et tous ces rêves Si tu y crois je crois en toi Dans notre sang la même sève Le même espoir qu'un jour viendra Où au signal de Radio Rebelle A l'assaut du ciel on ira!

Libre comme l'air

C'est une impression une drôle de sensation Elle t'écorche les nerfs fout ton humeur en l'air Tu veux pas mourir ici on te vole ta vie Coincé entre un bureau un appart' un métro Dans l'ascenseur tu croises de drôles de gueules on dirait qu'ils ont peur on dirait qu'ils t'en veulent Embrasse ton amour sans lвcher ton fusil Ce sentier lumineux c'est le chemin de ta vie Tout va trop vite autour tout s'agite Tous ces gens qui s'excitent et toi qui prends la fuite Dans la rue les caméras les flics et les vigiles Les sourires des vendeurs sont autant d'oppresseurs Le moule est trop petit ton costume trop serré Cet avenir bétonné toi t'en as pas envie Tu veux être libre comme l'air, libre comme l'air Tu rêves d'aventures de torrents et d'air pur D'une cause à défendre de Babylones à prendre Il paraît que les indiens dans la jungle Lacandone Ils font peur aux ricains prennent en main leur destin Et il y en a même en France qui brûlent les cités Et dans les flammes oranges c'est tout un monde qui change Ca y est tu l'as compris pour toi pas de repos Oui car tu fais partie de ceux qui ont le sang chaud Bye-bye turbin tu brûles ta télé Et tu vas prendre un bain de réalité T'es comme une balle et même à ta mort Tu brilleras encore comme une étoile

Le train de la dernière chance

Non je te le dis ce n'est pas facile D'être toujours à ne rien faire Je connais par coeur cette putain de ville Comme une soeur de misère A contre-courant du flot de la machine Dérive vogue ma galère Les heures lentement défilent Elles me laissent un arrière goût amer Tu sais parfois je m'imagine Les chantiers les bureaux les cages en verres Et c'est vrai je dois bien le dire Je ne regrette pas cette vie de serf Mais être jeune à quoi ça sert Si l'on ne peut rien construire Alors parfois en marchant je rêve Certains diront même que je délire Les rues se remplissent d'hommes et de femmes qui dansent Dans la chaleur des villes Brandissant leurs poings comme des lances De tous les coeurs jaillissent des éclairs des rafales d'espérance Dans un ouragan de rire ils prennent le train de la dernière chance Parfois je me sens comme en exil Comme dans la peau d'un étranger Perdu derrière une grande vitrine le monde n'est plus qu'un grand supermarché Je pourrais y jeter une pierre mais il me reste ma liberté Alors parfois en marchant je rêve Que tout pourrait bien se réveiller Dans ce train là mon gars y'a pas de classes Pas de 1ère pas de 2ème pas de contrôles et pas de races Destination sans nom vers la révolution Pas de formule avant de partir le mélange reste à définir Pas de slogans pour pas se mentir Rien qu'un pari sur l'avenir pour le meilleur pas pour le pire tous unis tous unis pour s'en sortir Prends avec moi le train de la dernière chance

Cavalerie Moderne

Entends-tu? la sirène qui brise la nuit Entends-tu? elle hurle elle crève l'ennui Entends-tu? elle prévient qu'elle est en chasse Entends-tu? et gare à toi si tu la menace Cette musique là n'est pas très populaire Elle veut protéger qui ici il n'y a pas de milliardaires Tous ces aigus sont interdits dans les ghetto-blasters Ils préfèrent libérer des basses comme un coup de tonnerre Entends-tu? les pneus qui crissent sur le bitume Entends-tu? enroués on dirait qu'ils s'enrhument Entends-tu? c'est le clairon des charges modernes Entends-tu? comme la cavalerie dans un western Les indiens d'aujourd'hui habitent dans les cités Parfois ont un travail mais souvent dans la précarités Certains sont licenciés pour augmenter la productivité Alors ils créent leur entreprise de vol généralisé Il paraît que le monde appartient aux jeunes Mais quand je demande quelque chose On me répond y'a rien pour ta gueule Désolé monsieur le juge si je deviens violent Est-ce que votre Ferrari vaudra mon camp de redressement? Je vois la police partout tout autour de nous Et la justice nulle part est-ce un luxe bien trop rare

Flash-back

Comment oublier toutes ces années passées? avec toi Comment oublier la rage de vivre qu'on avait? avec toi Une vie de prolo faite d'étoffes de héros Pour se croire immortel pas besoin du ciel Dans les couloirs du métro on se prend pour Brando A l'avant-garde de notre histoire qui serait celle de Lui toi moi la vie avec toi c'était comme çà! Comment oublier les espoirs qu'on portait? avec toi Comment oublier les batailles qu'on menait? avec toi Gravés sur la peau comme on porte un drapeau Comme un hymne à ta classe pour ceux d'en face On rêvait comme nos pères de voir le vieux monde S'écrouler sous la fronde des classes populaires Comment oublier les virées les copains? avec toi Comment oublier qu'on rentrait au matin? avec toi Toutes ces nuits au troquet à refaire le monde Sur la piste de danse pour l'ambiance Et comme pour le grand soir on se met à rêver Qu'une fille au regard noir nous invite à danser Elle lui toi et moi Longtemps on se souviendra Elle lui toi et moi Cette vie on ne la regrette pas Flash-back je n'ai aucun regret Flash-back je n'oublierai jamais


   
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